Le ballet presque incessant des gyrophares anime le quartier d'ombres mouvantes. L'agitation y est presque constante, mais la présence du commissariat à Kita-ku permet de garantir une sécurité relative à ses honnêtes habitants.

Souvent coincés entre deux usines aux refroidisseurs bruyants, ces logements de première nécessité, distribués à travers le quartier industriel, s'adressent aux citoyens et aux héros qui bénéficient des moyens les plus sommaires. Toutefois, ces logements aux propriétaires souvent peu regardants permettent l'anonymat et la discrétion, quelles que soient les intentions de ses locataires.

La gare de Musutafu relie la ville à beaucoup d'autres municipalités du Japon. Les trains voient leur nombre d'usagers démultiplié aux heures de pointe et des incidents fréquents, le plus souvent liés à des agissements de vilains, engendrent régulièrement des retards.

Ancienne gare désaffectée, le passage Orage est une galerie souterraine sombre et délabrée dont les deux ascenseurs d'entrée se trouvent cachés quelque part à Kita-ku. Trafic d'équipements illégaux, contrebande et regroupement de vilains sont le quotidien de ce boyau, cœur de la criminalité à Musutafu. Son nom vient du bruit de tonnerre provoqué par le passage des trains dans un couloir souterrain voisin, créant, avec le manque de lumière, une ambiance orageuse à toute heure du jour et de la nuit.